DANBE Installation extérieure 1 (Mic)zzaj

DANBÉ

Compagnie (Mic)zzaj
Concert narratif sous casques, pour voix, contrebasse, guitare, futujara, caisse claire, ukulélé et sons électroniques, pour tous dès 10 ans

Danbé, récit sonore au creux de l’oreille, relate le parcours de vie d’Aya Cissoko, championne de boxe née en France en 1978 de parents maliens. Entre théâtre et concert, l’auditeur-spectateur est plongé au cœur du destin de cette famille au rythme d’une création sonore où les textures du ukulélé s’entremêlent aux paysages sonores et répondent aux instruments électroniques. Du cinéma pour les oreilles !

ATTENTION NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

RÉSERVATION OBLIGATOIRE !

Tél. 03 26 41 00 10 ou par courriel info@bords2scenes.fr

▶︎ LE PROGRAMME COMPLET DU WEEKÉLÉLÉ ICI

 

Un récit autobiographique
Adapté du texte éponyme de Marie Desplechin et Aya Cissoko (éditions Calmann-Lévy 2011), «Danbé» retrace le parcours d’Aya Cissoko, et de ses parents maliens arrivés dans la France des années 70. Témoignage de courage et de ténacité, «Danbé» pose un regard sur la société française des quarante dernières années, et aborde les questions de l’identité, de l’immigration, de la place des femmes et de leur indépendance. Mais aussi de l’adolescence ; comment se construire avec une double culture, surmonter les deuils familiaux et s’inventer sa propre vie.

Une dramaturgie vivante
Le récit, dit au micro, la musique et les sons, jouée en direct, tissent aux oreilles de l’auditeur/spectateur une dramaturgie vivante. Empruntant au théâtre et au concert, Danbé propose finalement une forme de cinéma pour l’oreille. La scénographie du dispositif d’écoute, la création lumière, comme des écrans d’un film imaginaire, la présence de la comédienne et des musiciens, offrent à l’auditeur/spectateur la possibilité d’une déambulation du regard, essentielle sans être contraignante.
Car Danbé s’écoute, Danbé se vit de l’intérieur, intimement, dans l'émotion du récit porté par la création musicale, conférant à son caractère autobiographique une dimension universelle.

L'histoire
Née en 1978 à Paris, de parents maliens, Aya Cissoko a connu une petite enfance heureuse, qui prend brutalement fin avec la disparition de son père et de sa petite soeur dans l'incendie criminel de leur immeuble parisien. La petite Aya, huit ans, est précipitée dans la tragédie. Massiré, sa mère choisit de s’opposer à la tradition malienne en restant en France. Elle est alors rejetée par la famille de son mari.
Massiré va donc élever seule ses enfants, dans le respect du "Danbé", la dignité en bambara.
Elle croisera sur sa route la boxe, dont elle deviendra championne du monde.
Elle mènera là avec ténacité son combat contre le "Drukutu" (le malheur).

La création musicale
Créée en direct, elle fait se rencontrer instruments acoustiques et électriques, sons enregistrés, objets sonores, et lutherie électronique (pads, contrôleurs, synthétiseurs ...) au service d’une création aux influences musicales multiples, naviguant librement entre musique électroacoustique, concrète, jazz contemporain, formes mélodiques ou improvisées. La production sonore in-fine offre à l’auditeur/spectateur une qualité d’écoute de type discographique. Le dispositif d’écoute au casque permet à l’auditeur/spectateur de s’abandonner entièrement à une écoute rêveuse ou l’infiniment petit est entendu et ou le regard n’est pas obligatoirement sollicité.

weekélélé
musique • en famille
Dates
sam 3 juillet 2021 - 18:00
Lieu
Jardin de la Sous-Préfécture
01:00
Tarif
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distribution

Texte de Marie Desplechin et Aya Cissoko (éd. Calmann-Lévy)
Création musicale et sonore : Pierre Badaroux et Laurent Sellier
Adaptation : Olivia Kryger
Création lumières : Frédéric Gillmann

Avec
Olivia Kryger : voix parlée
Pierre Badaroux : contrebasse, basse électrique, ukulélé, senza, live electronic, voix parlée
Vivien Trelcat : guitare, percussions, futujara, live electronic, voix parlée
Nicolas Roy : régie

Production : Cie (Mic)zzaj
Coproduction : La Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration – Paris et la Ferme de Bel-Ebat – Ville de Guyancourt.
Avec le concours du Théâtre – Scène nationale de Mâcon, du Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque, de la Traverse – Ville du Bourget-du-Lac, du Carré Belle Feuille – Ville de Boulogne-Billancourt.
Avec le soutien en production de la DRAC Rhône-Alpes et du Conseil Général de Savoie

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